Le papillon bleu

Prairie de montagne
Pour une fleur il m’ignore
Le papillon bleu

Engadine

***

Lendemain de nuit à la belle étoile… sentiment d’espace, de se déposer pleinement sur Terre.
Dans ce petit coin d’Engadine, ce qui me touche le plus, ce qui me bouleverse, c’est ce torrent qui coule libre, qui change de visage au fil des crues et des éboulis. Il y a là pour moi toute la puissance de la liberté, ceinte de montagnes et coulant toujours vers un peu plus bas…
Et puis, allongé dans l’herbe, contempler les innombrables bourdonnements, vols et papillonnements d’insectes qui traversent ma portion de ciel. C’est un mélange d’émerveillement et de tristesse d’être témoin de cette diversité d’insectes, affairés dans la lumière. En plaine, je ne trouve presque plus cette multitude, comme si je l’avais oubliée, bercé par la normalité de nos campagnes. En voici donc quelques syllabes de haïku, en guise de remerciement aux insectes (et à l’Accenteur Alpin qui les guette depuis son pin) !

Je retourne cet été quelques jours dans les Alpes avec un groupe (du 11 au 15 août), dans d’autres lieux que j’affectionne… si cela vous interpelle, joignez-vous à l’aventure : www.unmonde.ch/trek-cnv-alpes-2018 !

A bientôt, et merci de faire partie de la diversité du monde 😉

Vincent

5 replies »

  1. Merci Vincent pour ton beau texte, plein d’énergie et de sensibilité. J’y étais presque dans ce bel endroit en te lisant !Bel été. Amitiés.Jeanne

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